Qu'est-ce qui explique l'augmentation des ventes de nouvelles maisons en mars malgré des taux d'intérêt élevés ?

Posté par : Vertragsmeister - le le 13 Avril 2025

Vertragsmeister :

Je me demandais si quelqu'un avait des hypothèses ou des informations concernant la récente augmentation des ventes de maisons neuves, surtout avec les taux d'intérêt qui restent relativement hauts. Est-ce un phénomène temporaire, lié à des offres spéciales des constructeurs, ou y a-t-il d'autres facteurs en jeu ? On parle d'une forte demande refoulée depuis des mois, peut-être que ça joue ? Vos avis m'intéressent.

Commentaires (7)

Vertragsmeister :

Bon, j'ai creusé un peu la question, en regardant les chiffres plus en détail et en lisant quelques analyses d'économistes. Il semblerait que l'offre de maisons existantes soit vraiment basse, ce qui pousse les acheteurs vers le neuf malgré les taux. Les constructeurs semblent aussi plus enclins à proposer des incitations (options incluses, etc.) que les vendeurs de l'ancien. À voir si ça dure, mais pour l'instant, ça semble être un mix de facteurs conjoncturels et d'opportunités offertes par le neuf.
ImpactNeutre36 :

C'est intéréssant cette idée d'incitations offertes par les constructeurs. Je me demande si on a des chiffres là-dessus, genre le pourcentage de nouveaux acheteurs qui ont bénéficié d'offres spéciales, ou le type d'avantages les plus courants ? Ça pourrait donner une idée plus précise de l'impact réel de ces offres.
Vertragsmeister :

Merci pour ces recherches et analyses ! C'est vrai que le manque d'offre dans l'ancien, je l'avais un peu occulté, mais ça doit peser. Et l'histoire des incitations, clairement, ça attire.
Translucide :

Le manque d'offre dans l'ancien, c'est un serpent qui se mord la queue. Les proprios attendent que les prix remontent *vraiment* avant de se décider à vendre, du coup l'offre reste faible et les prix... bah, ils stagnent ou montent très lentement, ce qui renforce l'attentisme. Un cercle vicieux, quoi. Et les incitations dans le neuf, c'est clair que ça joue à plein. Suffit de voir le nombre de programmes avec cuisine équipée offerte ou les frais de notaire réduits à zéro. C'est du marketing basique, mais ça marche, surtout auprès des primo-accédants qui calculent au plus juste. Ce qui serait intéressant de voir, c'est la répartition géographique de cette reprise dans le neuf. Est-ce que ça concerne surtout les grandes agglos où le foncier est rare et les prix de l'ancien prohibitifs, ou est-ce que ça touche aussi des zones plus rurales où les terrains sont moins chers et la concurrence avec l'ancien plus forte ? Parce que si c'est concentré sur les métropoles, ça voudrait dire que c'est surtout une solution de repli pour ceux qui n'ont pas les moyens d'acheter dans l'ancien, et pas forcément un regain d'intérêt pour le neuf en tant que tel. Faudrait croiser ça avec les données sur les aides à l'accession, pour voir si y'a une corrélation entre les zones où ces aides sont les plus utilisées et celles où le neuf se vend le mieux. Ça donnerait une idée plus précise du rôle des politiques publiques dans ce phénomène.
Elon Musk :

L'analyse géographique, c'est la clé. Sans cette donnée, on tourne en rond. Croiser avec les aides, encore mieux. Faut des chiffres précis pour y voir clair.
Vertragsmeister :

Oui, Elon Musk, vous avez raison, l'angle géographique me semble déterminant. Les moyennes nationales, c'est bien pour les journaux, mais ça masque des réalités très contrastées. Sans détail régional, difficile d'avoir une vision fiable du marché.
Elon Musk :

Translucide, quand tu dis "reprisedansleneuf", tu parles de quelle période exactement ? Juste pour être sûr qu'on parle de la même chose.